• En cette année jubilaire, le site de l'Aide à l'Eglise en détresse propose un chouette parcourt pour grandir dans le Miséricorde de Dieu.

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    Pape François : le Pape des enfants

    Le pape François annonce, dans l’avion de retour du Mexique à Rome, son exhortation sur la famille, qui noue la gerbe de deux synodes et d’un inter-synode. Il devrait signer le document le 19 mars, fête de saint Joseph, mais aussi anniversaire de l’inauguration de son pontificat. On ne peut pas mieux mettre le pontificat sous le signe de la famille. Mais le document ne devrait être publié qu’après Pâques.

    En revanche, le pape a offert une belle surprise en librairie : son livre aux enfants du monde. Il a été publié en italien en février et devrait voir le jour en français avant Pâques. C’est, dimanche, 13 mars, le troisième anniversaire de l’élection du pape argentin, qu’il peut être intéressant de mettre en rapport avec ce petit livre révélateur.

    Le titre italien – une co-édition de Loyola Press, Rizzoli et de la Librairie Editrice Vaticane – dit : « L’amour avant le monde. Le pape François écrit aux enfants. » Plus exactement, le pape François répond aux enfants !

    Le pape François aussi est le pape des enfants. Combien de fois n’exhorte-t-il pas à ne pas avoir peur de la tendresse. Sur son passage, on tend les enfants pour qu’il les embrasse et les bénisse. Il remet les capuchons l’hiver, il fait signe qu’il faut leur mettre un chapeau l’été. Il fait monter les plus grands, médusés, dans la « papamobile ». Il laisse un petit garçon turbulent et complice s’installer sur son fauteuil ou embrasser sa croix. Il ne se dérobe pas à leurs questions très sérieuses.

    Et maintenant voilà le livre, signé « Jorge Mario Bergoglio-François ». Ryan, Joao, Natasha, Emil, Yfan, Alessio… : trente-et-une lettre reproduites en facsimilé en couleur, dans leurs langues et leurs alphabets, avec leurs dessins, que le pape commente, qu’il prend aussi au sérieux que leurs questions. Ils viennent de Chine, de Russie, d’Europe, d’Amérique… Et ils le mitraillent de questions qui nous dépassent :

    Ryan, du Canada, 8 ans, pose la question difficile qui a inspiré le titre: “Qu’est-ce que Dieu faisait avant de faire le monde?”. Le pape lui propose: “Tu peux penser cela: avant de créer le monde, Dieu aimait. Voilà ce que Dieu faisait: Dieu aimait. Dieu aime toujours. Dieu est amour.”

    Joao, du Portugal, 10 ans, dessine une papamobile et il demande: “Qu’est-ce que tu éprouves quand tu regardes les enfants, place Saint-Pierre?” “En réalité, quand je regarde un enfant comme toi je sens monter en moi tant d’espérance. Parce que voir un enfant pour moi c’est voir l’avenir. Oui, je ressens tellement d’espérance, parce qu’en chaque enfant, il y a une espérance pour l’avenir de l’humanité”.

    Natasha, du Kenya, 8 ans qui signe “Love” avec un coeur rouge demande : “Comment Jésus a fait pour marcher sur l’eau?” Le pape répond: “Tu dois imaginer Jésus qui marche naturellement, normalement. Il n’a pas volé sur l’eau ou fait des cabrioles en nageant. Il a marché comme toi tu marches, c’est-à-dire comme sir l’eau était la terre, un pied après l’autre.” Et comme le dessin de Natasha représente des poissons dans l’eau sous les pieds de Jésus, le pape ajoute: “Et aussi en voyant les poissons sous ses pieds faire la fête ou nager rapidement. Jésus est Dieu et donc il peut tout faire. Il peut aussi marcher sur l’eau tranquillement. Dieu ne coule pas, tu sais.”

    Emil, de République dominicaine, 9 ans: “Les personnes de nos familles qui sont mortes peuvent-elles nous voir depuis le paradis?” “Sois sûr que oui”, répond le pape qui ajoute: “Toi, tu ne les vois pas, mais si et quand Dieu le permet, eux, ils nous voient, au moins à certains moments de notre vie. Ils ne sont pas loin de nous, tu sais. Ils prient pour nous et ils prennent soin de nous avec affection. C’est cela qui est important.” Et il fait appel à son imagination: “Tu peux les imaginer ainsi tes parents défunts: ils te sourient depuis le Ciel. Tu les a dessinés volant à côté de moi. Mais ils “volent” auprès de toi et ils t’accompagnent avec affection.”

    Luca, d’Australie, 7 ans, pose aussi la question de la mort: “Ma maman est au paradis. Il lui pousse des ailes d’ange?” “Non, non, non! Ta maman est au Ciel, belle, splendide, pleine de lumière. Il ne lui est pas poussé d’ailes. C’est la maman que tu connais, mais plus belle que jamais; Et elle te regarde et te souris à toi qui es son fils. A chaque fois qu’elle te voit, ta maman est contente si tu te comportes bien. Si tu ne te comportes pas bien, elle t’aime autant, et elle demande à Jésus de te rendre meilleur. Pense à ta maman comme cela: belle, souriante, et pleine d’affection pour toi.”

    Wing, Chinois, 8 ans demande au pape: « Pourquoi est-ce que cela te plaît de jouer au foot ? » « Le football me plaît beaucoup, répond le pape. Je n’ai jamais joué des matchs sérieux parce que je n’ai jamais bien appris la technique du jeu. Je n’ai pas un pied agile. Mais j’aime beaucoup voir jouer les équipes sur le terrain. Tu sais pourquoi ? Parce que je vois que c’est un jeu d’équipe, de solidarité. Si un joueur veut jouer tout seul, il perd, et puis il n’est pas aimé de ses compagnons d’équipe. On joue bien au football quand on joue ensemble, quand on fait un jeu d’équipe et qu’on cherche le bien de tous, sans penser au bien personnel ou à se mettre en avant. C’est aussi comme cela qu’on devrait faire dans l’Eglise. »

    William, des Etats-Unis, 7 ans, lui demande quel miracle il ferait s’il en était capable. Le pape François répond : « Je guérirais les enfants. Je n’ai pas encore réussi à comprendre pourquoi les enfants souffrent. Pour moi, c’est un mystère (…). Je prie avec cette question : pourquoi les enfants souffrent-ils ? C’est mon cœur qui se pose la question. Jésus a pleuré et en pleurant, il a compris nos drames. Je cherche à comprendre. »

    Clara, d’Irlande, 11 ans, elle touche au plus profond du cœur du pape : « Tu te sens comme un père pour tous ? » Il répond : « Tout prêtre aime se sentir père ! La paternité spirituelle est importante. Je le ressens très fort : je ne saurais pas me reconnaître sans ce sentiment de paternité. Je ne pourrais pas me penser moi-même sinon comme un père. Et j’aime beaucoup ton dessin avec un grand cœur dans lequel il y a un papa et deux petites filles : celle qui tient l’ours en peluche, c’est toi ? Oui, Clara, j’aime être un papa. »

    C’est à eux que le pape pense dans Laudato si’ : la planète ce n’est pas un « héritage » que l’on laisse à nos enfants, c’est un « prêt » qu’ils nous font !

    C’est en père qu’il réagit à la pédophilie, dénonçant une offrande « diabolique », une anti-paternité à l’oeuvre.

    Et c’est aux enfants qu’iront les bénéfices des ventes, sous la direction de l’aumônier apostolique, Mgr Konrad Krajewski, grâce à une branche du Dispensaire Sainte-Marthe, les « Enfants du pape », où plus de 500 enfants en difficulté reçoivent de l’aide.

    Si le pape François a inauguré son pontificat le jour de la saint Joseph, le 19 mars 2013, c’est sous ce signe de la paternité spirituelle par excellence : à Joseph, Dieu, Père, a confié son Fils pour qu’il en devienne le père. Et sur son bureau ne trouve-t-on pas cette merveilleuse représentation de saint Joseph qui dort. Car c’est quand il dort, lui, le travailleur, que Dieu lui parle et lui indique sa vocation. Un pape « contemplatif dans l’action », qui se souvient que dormir c’est aussi se livrer à Dieu qui parle, en toute docilité spirituelle.

    Mais il faudrait aussi se souvenir que cette paternité qui ose manifester aux petits la tendresse de Dieu le Père, de Jésus, de l’Esprit, est nuancée d’une forme de maternité, comme il le demande aux prêtres, invités à manifester au monde « la maternité de l’Eglise ». Ce petit livre aux couleurs de dessins d’enfants révèle à quel point le pape François sait aussi manifester ce visage de tendresse de l’Eglise-mère. Et c’est un livre significatif pour ce troisième anniversaire du pontificat.

    L’exercice de cette paternité sacerdotale offre peut-être finalement la clef de la réforme colossale qu’il a mise en chantier, et de ces voyages exténuants à plus de deux mille mètres d’altitude où il parcourt plus de vingt-mille kilomètres, de ses documents, de sa capacité de dialogue sans frontière et de rencontre.


  • Miracle eucharistique en Pologne

    L’évêque de Legnica, Mgr Zbigniew Kiernikowski, a annoncé par un communiqué, daté du 10 avril, la reconnaissance d’un miracle eucharistique dans l’église Saint-Hyacinthe de la ville.

    Le jour de Noël 2013, une hostie était tombée par terre au moment de la communion. Elle fut mise dans de l’eau, comme on le fait de plus en plus, afin qu’elle se dissolve. Mais au lieu de se dissoudre il apparut des taches rouges. Mgr Stefan Cichy, qui était alors l’évêque de Legnica, nomma une commission pour étudier le phénomène. Un fragment de l’hostie fut prélevé et envoyé au laboratoire de médecine légale. Lequel a conclu qu’il s’agissait d’un fragment de muscle strié « très similaire au myocarde avec des altérations qui apparaissent souvent pendant l’agonie ». L’analyse ADN a conclu qu’il s’agit de myocarde humain.

    En janvier dernier, le nouvel évêque, Mgr Kiernikowski, a envoyé ces conclusions à la congrégation pour la doctrine de la foi. Le miracle a été reconnu, et, conformément aux recommandations reçues de Rome, il a demandé au curé de la paroisse que soit aménagé un endroit approprié pour l’adoration de la « Relique ».

    Il conclut : « J’espère que cela servira à approfondir le culte de l’Eucharistie et aura un effet en profondeur sur la vie des gens qui se trouveront en face de la Relique. Nous voyons le Signe mystérieux comme un acte extraordinaire d’amour et de bonté de Dieu, qui vient vers hommes dans une suprême humiliation. »

    Sur le blog de Yves Daoudal


  • Lettre d'une étudiante à tous les prêtres :

    Chers prêtres,

    Je suis étudiante à l’université et j’aimerais vous demander plusieurs choses… dont celle de nous éduquer !

    Surtout, n’arrêtez pas la lecture ici, je vous en prie ! Peut-être pensez-vous que je suis encore l’une de ces étudiantes « je-sais-tout ». Mais ce n’est pas le cas. J’admets que je n’ai pas la moindre idée des difficultés que vous rencontrez au quotidien, que ce soit en paroisse ou dans les foyers, les aumôneries, les hôpitaux, les cimetières, les confessionnaux, les campagnes, les villes, les banlieues, etc. Mais je sais de mon côté que nous, les étudiants et jeunes professionnels avons besoin de vos lumières. La majorité d’entre nous ignore les bases de la foi. Il faut repartir de zéro. Alors s’il vous plaît, instruisez-nous !

    Enseignez- nous !

    Ce n’est pas que vous n’aimez pas nous former, mais vous estimez que vous n’avez pas le temps, pas la motivation, pas reçu l’appel pour cela, ni lecharisme, ni les intuitions nécessaires, que cela n’entre pas dans le périmètre de votre ministère. Les quelques étudiants qui entendent vos homélies le dimanche ne vous entendent que là, pour la plupart. Les professeurs, eux, nous parlent durant des heures et des heures, cinq jours par semaine. Et vous, de combien de temps disposez-vous ? Dix, peut-être quinze minutes à consacrer à chacun ? Une fois par semaine au maximum ? C’est un défi sans doute impossible mais, je vous en prie, pendant ce temps dont vous disposez pour atteindre nos âmes, enseignez-nous quelque chose !

    Vous trouvez peut-être que la seule façon d’inciter ces quelques jeunes à continuer d’aller à la messe est d’édulcorer le message : ne pas trop mentionner les règles, les exigences, les engagements… Me permettez-vous de vous dire ce que nous voulons vraiment entendre ? Oui ? Alors dites-nous que les règles sont importantes, proclamez quelles sont ces règles, montrez combien elles peuvent nous structurer et… donnez-nous l’exemple !

    Dites-nous que Dieu nous aime. Dites-nous combien Il nous aime !
    Dites-nous que Dieu veut que nous nous repentions de nos fautes et aidez-nous à recourir aux sacrements.
    Dites-nous que, quoiqu’il arrive que Dieu ne nous abandonne pas.
    Dites-nous que nous valons plus que la note que nous obtenons, ou que le nombre de nos amis.
    Dites-nous que nous ne sommes pas dignes de l’amour de Dieu, mais que l’amour qu’il nous donne nous rend dignes du meilleur !
    Dites-nous qu’en raison de cet amour nous valons mieux que tout ce que nous pourrions même imaginer.
    Dites-nous que nous sommes ici pour une raison ; que Dieu a réservé pour nous quelque chose à faire ; qu’Il ne commet pas d’erreur et que, par conséquent, nous ne sommes pas une erreur dans le monde.
    Dites-nous que la chose que Dieu désire le plus n’est pas que nous ne nous trompions jamais, mais que nous l’aimions toujours.
    Dites-nous pourquoi ont été faits notre corps et notre esprit.
    Dites-nous que Dieu nous a créés pour que nous soyons saints – et que nous pouvons être saints.
    Dites-nous que les saints sont fascinants, qu’ils sont nos meilleurs exemples et nos amis célestes.
    Enseignez-nous la miséricorde divine !
    Enseignez-nous sur le ciel. Parlez-nous aussi de l’enfer et dites-nous que l’un et l’autre sont réels.
    Enseignez-nous pourquoi ce que nous faisons a de l’importance et dites-nous ce qui est important toujours.
    Enseignez-nous à imaginer la grandeur, la hauteur, la largeur et la profondeur de Dieu.
    Dites-nous que Dieu est avec nous, toujours !

    Nous avons besoin des bases mais pas seulement ! Aucun enfant n’a jamais décidé tout seul de se spécialiser dans les mathématiques après avoir appris que 2 + 2 = 4. Allez au-delà des notions de base. Parlez-nous des mystères à contempler et aidez-nous à réfléchir et à les approfondir ; dîtes-nous comment les mystères éduquent notre pensée, nous apprennent à nous poser des questions, à étudier et à aimer.

    Combien de temps avez-vous passé au séminaire ? Parlez-nous un peu de ce que vous y avez appris ! Donnez-nous votre témoignage personnel et soyez nos exemples dans la vie quotidienne !
    Nous commençons seulement à découvrir que rien sur terre ne peut nous satisfaire. Dites-nous pourquoi !
    S’il vous plaît, enseignez-nous tout cela et beaucoup plus encore ! Je ne pense pas que les autres devraient essayer de découvrir tout cela, tout seuls. S’il vous plaît, enseignez-nous !

    Amicalement

    Lu ici : ALETEIA


  • Un chouette mouvement pour entrer dans l'espérance et faire un vrai choix : celui de la Vie !

    "Vous le savez, en France, l’avortement continue de faire souffrir. Les femmes, bien sûr, mais également les hommes, les familles et la société tout entière.

    220000 IVG pour 800 000 naissances par an, cela prive chaque génération d’un cinquième de ces membres.

    Né après 75, nous sommes donc tous des survivants statistiques.

    Certains d’entre nous ont une sœur ou un frère qui a été avorté et dans le cœur cette question lancinante : « Pourquoi moi et pas lui ».

    Il est temps qu’une nouvelle génération se lève pour demander à la société de développer une vraie alternative à l’avortement."

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