• Neuf jours avec Louis et Zélie Martin -8

     

      8ème jour : LA SOUFFRANCE ET LA MALADIE

    Prions pour apprendre à vivre toute maladie et souffrance dans la présence du Christ.

    « Je priais avec angoisse, demandant au bon Dieu de m’inspirer ce que je devais faire, car je ne m’étais jamais trouvée au chevet d’un mourant. Alors, je dis très haut ces trois invocations :

    1 – « Jésus, Marie, Joseph, je vous donne mon cœur, mon esprit et ma vie. » - 2 – « Jésus, Marie, Joseph, assistez-moi dans ma dernière agonie. » - 3 – « Jésus, Marie, Joseph, faites que je meure en paix dans votre sainte compagnie. »

    A ce moment, mon Père chéri ouvrit les yeux et les reposa sur moi avec une affection et une reconnaissance indicibles. Ils étaient pleins de vie et d’intelligence. Et puis, il les referma pour toujours. »  (Céline)

    Elle connut bien des angoisses, maladies de ses enfants, morts de quatre d’entre eux, prenant tout avec une résignation admirable, malgré sa très vive sensibilité qui la faisait beaucoup souffrir des inquiétudes et des séparations. (Céline) 

    « Depuis votre départ, Maman souffre de plus en plus, tous les jours se sont de nouvelles souffrances, depuis deux ou trois jours, elle se plaint constamment de mal de cœur. Elle passe de très mauvaises nuits et cela fend l’âme de l’entendre gémir. »

    Hier soir, elle souffrait tant qu’elle disait tout haut : « Ah ! Mon Dieu, vous voyez bien que mes forces m’abandonnent pour souffrir, ayez pitié de moi ! Puisqu’il faut que je reste là dans ce lit de douleur sans qu’on puisse me soulager, je vous en supplie, ne m’abandonnez pas ! » (Marie à Mr et Mme Guérin le 30 juillet 1877)

    Hélas ! De nouvelles éclipses étant survenues, avec des poussées congestives plus fortes, notre oncle, M. Guérin, insista, dans l’intérêt même de notre cher malade, pour qu’on le fit soigner dans une maison spécialisée. Et le 12 février, jour douloureux que Thérèse appelait « notre grande richesse »… notre vénéré Père fut confié au « Bon Sauveur » de Caen. (Céline)

    Seigneur, vois notre incapacité de souffrir ! Si souvent nous regardons le bonheur de cette terre comme si la terre était le Ciel. Ouvre les yeux de notre cœur pour que nous réalisions que nous sommes en exil et que notre destinée est près de toi, au Paradis. Nous t’offrons nos humiliations dans la maladie, donne-nous la présence de Marie, qu’elle soit la douceur dans nos épreuves. Par l’intercession de Louis et Zélie, nous prions pour les grands malades, les cancéreux et ceux qui sont en hôpitaux psychiatriques.

     

    Louis et Zélie Martin, vous qui dans votre vie de couple et de parents, avez donné le témoignage d’une vie chrétienne exemplaire, par l’exercice de votre devoir d’état et la pratique des vertus évangéliques, nous nous tournons vers vous aujourd’hui. Que l’exemple de votre confiance inébranlable en Dieu et de votre abandon constant à sa volonté, à travers les joies mais aussi les épreuves, les deuils et les souffrances dont votre vie a été jalonnée, nous encourage à persévérer dans nos difficultés quotidiennes et à demeurer dans la joie et l’espérance chrétiennes.

    Intercédez pour nous auprès du Père pour que nous obtenions les grâces dont nous avons tant besoin aujourd’hui dans notre vie terrestre et que nous parvenions comme vous à la béatitude éternelle.  Amen.

     

    On dira ensuite une dizaine de chapelet suivie de la triple invocation : Bienheureux Louis et Zélie Martin, intercédez pour nous.