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    Merci à nos frères et soeurs des Béatitudes


  • Comme chaque année, la Pentecôte est synonyme de fête au couvent.
    Chacun est invité à passer avec nous la journée (prenez votre pique nique) pour vivre la Pentecote en FAMILLE, en FRATERNITE
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    Que l’Esprit Saint souffle où il veut !

     


  • Terre Sainte : « La canonisation est un motif d’espérance pour les chrétiens d’ici »

     

     

     

    Dimanche 17 mai, le pape François a canonisé deux religieuses palestiniennes, Bienheureuses Marie Alphonsine Ghattas et Mariam Bawardi. Mgr William Shomali, évêque auxiliaire de Jérusalem, confie à l’AED son espérance pour la Terre Sainte et l’Eglise Universelle.

     

    « Les canonisations des religieuses palestiniennes Bienheureuse Marie Alphonsine Ghattas et Bienheureuse Mariam Bawardi, sont un motif d’espérance pour les chrétiens de Terre Sainte », a affirmé Mgr William Shomali, évêque auxiliaire du patriarcat latin de Jérusalem, dans un récent entretien accordé à l’AED « Les nouvelles saintes originaires de Palestine rendent la sainteté visible. Sainte Marie Alphonsine était d’une grande humilité. Sainte Mariam a mené une vie de prière et de piété très intense. Lorsque nous découvrons la vie de ces nouvelles saintes, cela nous motive pour prendre exemple sur elles. Pour nos chrétiens ici, c’est effectivement très encourageant. Cela améliore également l’image de notre peuple, qui engendre aussi des saints, et pas seulement des terroristes. »

     

    Selon les informations de Mgr Shomali, plus de 2000 pèlerins venus d’Israël, de Palestine et du Liban, se sont rendus à Rome pour participer à la cérémonie avec le pape François. Concernant la présence du président palestinien Mahmoud Abbas, Mgr Shomali réagit : « La canonisation est en premier lieu un événement spirituel. Mais lorsque notre président a appris que deux Palestiniennes allaient être canonisées, il a voulu se rendre à Rome. En effet, il est ami avec le pape François. L’événement a donc aussi une dimension politique. Le nom de la Palestine apparaîtra dans les médias. Certaines personnes arboreront des drapeaux. Cela ne nous dérange pas. Mais nous ne pouvons pas réduire cet événement à son côté politique. C’est avant toute chose un événement spirituel. »

     

    Mgr Shomali a souligné par ailleurs qu’il était important que les deux saintes soient originaires du Proche-Orient. « De nombreux saints et saintes sont originaires d’Europe et d’Amérique. Toutefois, ces derniers temps, peu de saints nous venaient du Proche-Orient. Mais ces deux religieuses sont nées en Terre Sainte, une terre vénérée par les chrétiens du monde entier. Maintenant, la Terre Sainte compte deux lieux saints de plus. »

     

    L’évêque auxiliaire accorde une grande importance à ces canonisations, valables à l’échelle de l’Église universelle. « Les deux saintes de Palestine appartiennent à toute l’Église. L’une des guérisons miraculeuses ayant conduit à la canonisation de Bienheureuse Mariam a eu lieu à Syracuse, en Sicile. Après une neuvaine, un enfant atteint d’une maladie cardiaque a guéri complètement et inexplicablement. Cela montre que les deux nouvelles saintes n’intercèdent pas seulement en faveur de la Terre Sainte, mais pour toute l’Église universelle. »

     

    Mgr Shomali espère que les canonisations soient signes d’une meilleure année pour la Terre Sainte. « Mon espérance, c’est que grâce aux canonisations également, l’année 2015 devienne une meilleure année que 2014, marquée par la guerre à Gaza et les troubles à Jérusalem. Mais il ne faut pas toujours tout considérer en noir et blanc. Il y a aussi eu des événements positifs en 2014. Le Saint-Père s’est rendu en Terre Sainte, le président égyptien Mohamed Al Sissi a remporté les élections. Les coptes s’en sont réjouis. C’est également cette année-là qu’a été fondée la coalition contre l’État islamique, même si jusqu’à présent, elle n’a pas encore de grande victoire à son actif. Mais peut-être que le Mal a pesé plus lourd que le Bien. Nous espérons que ce sera l’inverse cette année. Nous prions pour être exaucés. Surtout pour la Syrie et pour l’Irak. Le Seigneur est le maître de l’Histoire. Il peut en changer le cours. »


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