• Parole de Louis et Zélie Martin

    Quand notre devoir d’Etat de parents est quelque fois un peu lourd et que peux être il nous est traversé dans l’esprit avant de faire le choix du mariage d’être religieux :

     

    "Je pense souvent à ma sainte sœur, à sa vie calme et tranquille; elle travaille elle non pas pour gagner des richesses périssables, elle amasse que pour le Ciel vers lequel vont tous ses soupirs. Et moi, je me vois là courbée vers la terre, me donnant une peine extrême pour amasser de l'or que je n'emporterai pas et que je ne désire pas emporter. Qu'est-ce que j'en ferais la haut !

    Quelque fois, je me prends à regretter de n'avoir pas fait comme elle, mais tout de suite je me dis "Je n'aurai pas mes quatre filles, mon charmant petit Joseph ! Non, il vaut encore mieux que je sois à peiner où je suis et qu'ils soient là. Pourvu que j'arrive au Paradis avec mon cher Louis et que je les vois tous bien mieux placés que moi, je serai assez heureuse comme cela, je n'en demande pas d'avantage".