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    Les amis nous voici à quelques heures de ces jours fondateurs de notre vie de foi, nous ne pouvons pas passer à coté ou vivre à moitié ce temps fort! prenez les moyens de laisser toutes les autres petites occupations trop souvent banales pour prendre le temps de rester à table au Cénacle, de veiller au jardin des Oliviers, dans les rues de Jérusalem pour le chemin de croix, d'attendre dans le silence ce qui va se passer dans le secret du Tombeau, et de chanter louer le triomphe de Dieu sur la mort!

    Reçois cette force d'en haut pour demeurer près de ton Seigneur, pour apprendre de lui comment faire pour offrir au Père la louange qui lui est due, l'offrande qui lui est agréable.

    Si ton regard se pose vers le sol, que ce ne soit pas pour fuir le regard du Christ en croix mais pour voir ton frère à terre qui a besoin de toi pour laver ses pieds.

    Ne fuis pas cette présence du Christ souffrant, reçois les cœurs de la Vierge Marie, de  Ste Marie Madeleine et de St Jean pour tenir bon sous la croix et te laisser baigner, immerger dans l'eau et le sang qui coule de son cœur! Si nous ne sommes pas là, comment revivre?

    Ta foi tremble quelque peu par cette absence, dans cette attente silencieuse du samedi saint, attrape la foi de l’Église, de tous ces hommes et femmes qui t'ont précédés et sont devant celui qui Est qui Etait et qui Vient à chanter la Louange éternelle dans la Jérusalem Céleste

    reçois déjà un brin de joie pascale pour te faire avancer ces jours-ci pour gouter enfin après 40jours de désert, la Gloire Pascale!

    Le Christ est ma Lumière et ma Vie,
    Saint est son nom

    Gloire au Père et au Fils et au St Esprit, de toute éternité

    Amen

     

    Alléluia!


  • Mère Teresa (1910-1997) : Testament spirituel

    1 - Je viens te relever

    « Voici, je me tiens à la porte et je frappe ; si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui pour souper, moi près de lui et lui près de moi. Le vainqueur, je lui donnerai de siéger avec moi sur mon trône, comme moi-même, après ma victoire, j'ai siégé avec mon Père sur son trône. » (Apocalypse 3, 20-21)

    « "Voici que je me tiens à la porte et que je frappe." C'est vrai ! Je me tiens à la porte de ton cœur, jour et nuit. Même quand tu ne m'écoutes pas, même quand tu doutes que ce puisse être moi, c'est moi qui suis là. J'attends le moindre petit signe de réponse de ta part, le plus léger murmure d'invitation, qui me permettra d'entrer en toi. Je veux que tu saches que chaque fois que tu m'inviteras, je vais réellement venir. Je serai toujours là, sans faute. Silencieux, invisible, je viens, mais avec l'infini pouvoir de mon amour.

    Je viens, apportant tous les dons de l'Esprit Saint. Je viens avec ma miséricorde, avec mon désir de te pardonner, de te guérir, avec tout l'amour que j'ai pour toi ; un amour au-delà de toute compréhension, un amour où chaque battement du cœur est celui que j'ai reçu du Père même. Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Je viens, assoiffé de te consoler, de te donner ma force, de te relever, de t'unir à moi, dans toutes mes blessures.

    Je vais t'apporter ma lumière. Je viens écarter les ténèbres et tous les doutes de ton cœur. Je viens avec mon pouvoir capable de te porter toi-même et de porter tous tes fardeaux. Je viens avec ma grâce pour toucher ton cœur et transformer ta vie. Je viens avec ma paix, qui va apporter le calme et la sérénité à ton âme. Je te connais de part en part. Je connais tout de toi. Même les cheveux de ta tête, je les tous comptés. Rien de ta vie n'est sans importance à mes yeux. Je t'ai suivi à travers toutes ces années et je t'ai toujours aimé, même lorsque tu étais sur des chemins de traverse. Je connais chacun de tes problèmes. Je connais tes besoins et tes soucis. »


    2 – Je t'aime tel que tu es

    « Le dernier jour de la fête, le grand jour, Jésus, debout, s'écria : "Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive, celui qui croit en moi!" selon le mot de l'Écriture : De son sein couleront des fleuves d'eau vive. Il parlait de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui avaient cru en lui. » (Jean 7, 37-39a)

    « Oui, je connais - je connais tous tes péchés, mais je te le redis une fois encore : je t'aime, non pas pour ce que tu as fait, non pas pour ce que tu n'as pas fait. Je t'aime pour toi-même, pour la beauté et la dignité que mon Père t'a données en te créant à son image et à sa ressemblance. C'est une dignité que tu as peut-être souvent oubliée, une beauté que tu as souvent ternie par le péché, mais je t'aime tel que tu es.

    J'ai versé mon sang pour te ramener à Dieu. Si seulement tu me demandais avec foi, ma grâce viendrait te toucher et combler tous tes besoins. Je vais te donner la force pour te libérer toi-même du péché et de tous les pouvoirs destructeurs de ta vie. Je connais ce qu'il y a dans ton cœur. Je connais ta solitude. Je connais les blessures de ton cœur, les rejets que tu as dû subir, les jugements et les humiliations. Tout cela, je l'ai porté avant toi. J'ai tout porté pour toi, afin de pouvoir te partager ma force et ma victoire.

    Je connais tout spécialement ton besoin d'être aimé. Je connais combien tu as soif d'être aimé et d'être chéri et combien tu as cherché en vain d'assouvir cette soif, dans un amour égoïste, accourant pour remplir le vide de ton cœur dans des plaisirs qui passent - avec un vide encore plus grand : celui du péché. Est-ce que tu as soif ? Venez à moi, vous tous qui avez soif, je vais vous combler. Est-ce que tu as soif d'être aimé ? Je t'aimerai plus que tout ce que tu peux t'imaginer. Je t'ai aimé jusqu'à ce point de mourir sur la croix pour toi.

    J'ai soif de toi. Moi aussi, j'ai soif de toi. C'est la seule manière avec laquelle je pourrai décrire mon amour pour toi. J'ai soif de toi. J'ai soif de ton amour. J'ai soif d'être aimé par toi. Cela te dit combien tu es précieux à mes yeux. J'ai soif de toi. Viens à moi. Je vais remplir ton cœur. »


    3 - J'ai soif de toi

    « Après quoi, sachant que désormais tout était achevé, pour que l'Écriture fût parfaitement accomplie, Jésus dit : "J'ai soif." Un vase était là, rempli de vinaigre. On mit autour d'une branche d'hysope une éponge imbibée de vinaigre et on l'approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : "C'est achevé" et, inclinant la tête, il remit l'esprit » (Jean 19, 28-30)

    « Je vais soigner tes blessures. Je vais faire de toi une nouvelle créature. Je vais te donner la paix, au cœur même de toutes tes épreuves. Mais j'ai soif de toi. Ne doute jamais de ma miséricorde, du fait que je t'accepte sans cesse, de mon désir de te pardonner, de ma soif ardente de te bénir, de vivre en toi ma propre vie. J'ai soif de toi ! Si tu te crois sans importance aux yeux du monde, cela ne m'importe pas du tout. Pour moi, il n'y a qu'une chose qui importe : il n'y a rien de plus important dans le monde entier que toi. J'ai soif de toi ! Ouvre-toi à moi. Viens à moi et aie soif de moi. Donne-moi ta vie et je vais te prouver combien tu es important à mon Cœur. J'ai soif de toi !

    Peu importent tes errements. Peu importe combien tu m'as oublié. Peu importent toutes les croix que tu as dû porter toute ta vie. II n'y a qu'une seule chose dont je veux que tu te souviennes tout le temps, une seule chose qui ne changera jamais : J'ai soif de toi, tel que tu es. Tu n'as pas besoin de changer pour croire en mon amour, parce que c'est de croire en mon amour qui va te changer. Tu m'as oublié, et maintenant je te cherche à chaque instant de ta vie, me tenant debout, à la porte de ton cœur et frappant.

    Tu penses que c'est dur à croire ? Alors, regarde vers la Croix, regarde vers mon Cœur transpercé pour toi. Regarde vers mon Eucharistie. Tu n'as pas compris ma Croix ? Alors, écoute encore une fois ce que j'ai dit sur la Croix : J'ai soif ! Oui, j'ai soif de toi. J'ai soif de toi. J'ai cherché quelqu'un pour combler mon amour et je n'ai trouvé personne. Sois celui-ci. J'ai soif de toi - de ton amour. »


    Mère Teresa, texte qu'elle a composé et qu'on a appelé son testament spirituel.
     
     
    http://www.spiritualite-chretienne.com/livres/teresa.html


  • L’origine de cette icône remonte au VIII° s.Jean Damascène, grand défenseur du culte des icônes, fut condamné à avoir la main droite tranchée.Après l’exécution de la sentence, le Saint homme implora la Vierge Marie avec une confiance absolue en priant : il obtint un miracle, et sa main droite lui fut rendue.Jean Damascène fit ciseler une main d’argent qu’il suspendit à l’icône miraculeuse.C’est de là que vient le nom de Vierge aux trois mains.
     
     



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    L'histoire de l'icône de la Mère de Dieu aux trois mains commence lorsque l'empereur Léon III l'Isaurien prescrit de détruire les saintes images, en 730, Saint Jean Damascène s'y oppose très vigoureusement. Pour éliminer cet intelligent adversaire, l'empereur Léon III envoie au Calife une lettre rédigée par des faussaires, selon laquelle Jean ne se proposait rien moins que de lui livrer Damas. Saint Jean Damascène servait le calife comme ministre.

     

     

    Ayant pris connaissance du faux, le Calife qui pensait que Jean l'avait trahis au profit de Constantinople le renvoie non sans lui avoir fait tranché la main droite ; Jean récupère sa main coupée et se retire dans son oratoire pour s'adresser ainsi à la Bienheureuse Vierge Marie:
    « Très pure Vierge Marie qui avez enfanté mon Dieu, vous savez pourquoi on m'a coupé la main droite, vous pouvez, s'il vous plaît, me la rendre et la rallier à mon bras. Je vous demande avec instance cette grâce pour que je l'emploie désormais à écrire les louanges de votre Fils et les vôtres. »

    La Vierge lui apparaît pendant son sommeil et lui dit : « Vous êtes maintenant guéri, composez des hymnes, écrivez mes louanges, accomplissez ainsi votre promesse. ». En remerciement, Jean fit placer en ex-voto une troisième main sur cette icône très particulière qui devint ainsi le prototype de ce genre d'icône.

    Selon la tradition, Saint Sava apporta l'icône du Mont Athos, dans le Monastère de Hilandar, réalisant une prophétie ancienne selon laquelle cette icône, l'une des plus sacrées de l'Église Orthodoxe, devait être remise à un moine de sang royal. Elle fût ensuite transférée dans la capitale de l'Empereur Stefan Uros IV Dusan à Skopje, où elle acquis le titre d'icône protrectrice de la Serbie et du peuple, titre qu'elle garde encore aujourd'hui. Après les conquêtes Turques, elle se retrouva de nouveau dans le Monastère de Hilandar où elle séjourne encore aujourd'hui.

    Photo: lcône du Mont Athos, dans le Monastère de Hilandar

     

     

    source: http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/La-Mere-de-Dieu-dite-aux-trois-mains_a2538.html